Une personnalité unique dans le secteur du jeu vidéo, Yoshinori Ono a su incarner de façon fiévreuse le jeu, une chose qu’aucun passionné dans le métier n’a faite. Il ne se sépare jamais de sa petite figurine de Blanka qui est un mutant brésilien vert. Un petit bonhomme qui a vu les plus grandes estrades du monde comme Paris ou Dubaï.
Une imagination débordante
Toujours aussi souriant et avec une énergie débordante, toutes les questions sont répondues de façon bavarde, mimant systématiquement les gestes de doigt avec sa manette imaginaire, son objet fétiche toujours à porter de main, ou riant d’une voix perchée et enfantine. Une attitude qui reflète parfaitement sa passion du jeu. Une passion, qui lui a valu de prendre les rênes de la série, après avoir été producteur sonore pour le 3ème volet de la saga. Si dans les années 1990, la série avait connu un grand succès grâce notamment à Street Fighter II en 1991. D’ailleurs, ce titre est le précurseur des jeux de combat, on doit à Yoshinori Ono de l’avoir relancé.
Rien de mieux que de se mettre dans la peau d’un joueur
Son objectif en concevant Street Fighter V est de se rapprocher de son fantasme d’être un joueur-modèle. Dans le monde, il se rapproche de ses fans en étant le VRP du jeu et essaie de devenir leur relais. Il a confié qu’il apprend encore et essaie à chaque fois de cerner les besoins des fans. Il a même assisté une démonstration de fauconnerie qui a eu lieu en plein désert du Dubaï. Son ambition était de documenter Rashid, l’un des nouveaux héros, conçu pour les utilisateurs du Moyen-Orient. Ono semble éprouver un authentique plaisir à repousser ses limites, à la manière de ces artistes qui paraissent sur scène.