Si on revoit de près le point de vue narratif de ce titre, qui a d’ailleurs été abordé récemment via un article sur le thème de The Walking Dead saison 2, nous tâcherons d’évoquer maintenant la situation d’Oxenfree. C’est la première édition conçu par le studio Night School. L’équipe qui a permis le développement de ce jeu est constituée notamment par d’anciens de Telltale Games qui d’ailleurs sont également à l’origine de The Walking Dead et d’autres conceptions de Disney. Afin de faire court, on ne va pas trop s’étaler sur l’effet sonore et graphique de ce titre, car on aime ou elle nous laisse indifférent. Cependant, il faut se rendre à l’évidence qu’une certaine identité se dégage de cette franchise. Par contre, ce que nous allons analyser, c’est la façon dont l’histoire, très dissimulé pour le coup, est racontée tout au long du déroulement du jeu.
Simplicité et efficacité
Le joueur va se mettre dans la peau d’Alex, qui est plus silencieux que ses figurants. Afin de profiter des conversations, une liste de choix est régulièrement suggérée, permettant de relancer systématiquement un sujet ou de poser des questions. C’est au joueur de décider rapidement la meilleure façon de rediriger les différents échanges tout au long de la partie. La narration parait donc assez classique, et par conséquent efficace.
Un jeu basé sur le mystère autour du personnage
Tout au long de la partie, différentes révélations sont énoncées par ce personnage que le joueur doit contrôler. Une situation assez perturbant, voire expérimentale, qui offre à ce concept narratif un effet à double tranchant. Dans cette optique, on a parfois des difficultés à pouvoir s’immerger dans un tel jeu, et plus encore à s’identifier dans le personnage que l’on incarne, tant il a de nombreux secrets à nous dévoiler. En outre, le joueur à lui tout seul ne connait pas le passé d’Alex, puisque les autres personnages qui l’entourent la connaissent depuis son enfance. Un titre qui a tendance à exclure le joueur du groupe.