Le groupe français de médias et de contenus Vivendi a annoncé, vendredi 15 janvier, avoir cédé la totalité des titres, qu’il avait encore en sa possession, lorsqu’il était actionnaire majoritaire dans la société d’édition de jeu américain Activision Blizzard. La somme de la transaction s’élèverait aux environs d’un milliard d’euros. Notons que c’est un établissement bancaire qui l’a acheté à la firme. Soulignons que Vivendi avait la main mise sur l’entreprise durant longtemps, il était notamment à l’origine des jeux à succès comme Skylander, Warcraft ou encore Call of Duty. En parallèle, la société a affirmé dans un communiqué avoir débouclé l’opération de couverture de plus d’une quarantaine de millions de franchises Activision Blizzard, équivaut à 5,7 % d’actions qu’il détenait encore, lors de son lancement en juin 2015.
L’impact de cette séparation sur les consommateurs
Il faut savoir que le groupe Ubisoft est encore indépendant et les fondateurs sont encore actionnaires majoritaires. En revanche, Vivendi contraint le groupe à rassurer ses fans et l’oblige à ne pas repousser la sortie des titres vendeurs. Ici, on se demande si les grands titres comme Assassin’s Creed pourront sortir en 2016.
Les principaux produits des différentes sociétés
Pour le cas de Vivendi, il est à l’origine de Spyro le dragon qui a été vendu à 20 millions d’exemples. On cite également King’s Quest, écoulé à 500 000 unités avec son dernier épisode. De l’autre côté, Activision Blizzard dispose de la licence de Call of Duty, la licence de vidéo la plus vendue, affichant un total de 55 millions de ventes.
Activision, le pionnier du jeu indépendant
En 2008, la première entreprise indépendante dans le secteur du jeu vidéo a fusionné avec Vivendi, qui auparavant avait encore le contrôle de l’éditeur Blizzard. C’est le leader sur le marché actuellement, affichant un chiffre d’affaires de près de 4 milliards d’euros en 2014. En collaborant avec plus de 6 800 salariés, le groupe américain dispose d’une force de production principalement installée aux États-Unis, avec une importante part de sous-traitance en Asie.