Tendance démarrée en 2015, l’arrivée en masse de jeux purement japonais sur PC va sûrement aller en s’intensifiant cette année. Au milieu des shoot-them-up de Cave et des Tactic-RPG de Sega, on trouve désormais Dragon’s Dogma, ce titre de Capcom tout droit venu de 2012. Pour ceux qui l’auraient oublié, il s’agissait d’un ambitieux Action-RPG en monde ouvert qui prétendait réconcilier le Japon et l’Occident à lui seul.

Retour vers le premier épisode

Cheval cabré ou diamant brut, en gros tout dépendait de la tolérance de chacun, à l’à peu près, avec tous ces détails qui ont trahi un énorme développement combiné avec une non-maîtrise des japonais sur une ouverture aussi délicate que le monde ouvert. Le souci avec ce jeu est son manque de cohérence tout au long du périple, pouvant amener le joueur à se perdre dans un univers déjà complexe. Avec un peu plus de fonctionnalités, les gamers  seront sûrement séduits par cette nouvelle franchise. En revanche, si on le compare avec les épisodes précédents, il y a eu une nette amélioration.

Une nouvelle série plus intéressante

Au final, après avoir attendu quatre ans, cette série est désormais jouable dans de bonne condition. Ce qui est dommage, c’est au niveau du changement de génération qui ne fait qu’élargir le fossé le séparant des éditions modernes, que ce soit en matière de monde ouvert ou d’IA. Les joueurs auront donc à choisir en fonction de leur degré de tolérance vis-à-vis d’un jeu de rôle démodé, avec un scénario basique et des quêtes insipides. Des défauts largement rattrapés par un gameplay très nerveux et varié avec une bonne rejouabilité, pour peu que vous considériez Dragon’s Dogma comme un beat-them-all avec des classes. Quelques grimpettes sur le dos d’un cyclope auront vite fait de faire taire le bon sens pour basculer dans un tout autre univers, celui du plaisir coupable.